vendredi 27 mai 2011

mardi 24 mai 2011

Les chemins de l'enfilade

Je suis passé à peu près 12 368 fois devant ce poteau, sans jamais voir les tags Edge qui se trouvent dessus...Il aura fallu d'un tournage de tête au moment x pour les découvrir, et retourner les prendre en photo!

Pile ou pile







dimanche 22 mai 2011

jeudi 19 mai 2011

lundi 16 mai 2011

Comme un coude rouillé



Jeroo, quel tuerie:


Et celui qui est certainement mon artiste préféré...Un trait et un style intemporels, terriblement "graffiti", l'homme que l'on nomme Alphonse Mucha.


mardi 10 mai 2011

Chronique Descente Interdite.

J'ai fini de lire Descente Interdite hier.

Un livre complet, de la chronologie aux problématiques, des témoignages aux photos, tout est, à mon sens, parfait. On lit le point de vue de tous les acteurs, taggueurs, policiers, responsables de la régie.

La chronologie coule comme de la Corio du magasin de Belleville, et ses belles étagères en bois. On est happé et il m'a été bien difficile de ne pas le lire d'une traite. Les différentes histoires d'une bonne partie des principaux acteurs du mouvement sont goûteuses, explicatives, et se mettent vraiment toutes en perspective. Mais j'en vient directement à un point: chaque témoignage est à peu près le même, tags>panels>whole-cars>arrestation. Personne ne semble être conscient de pouvoir se faire lever un jour, et ce n'est même pas une question de témérité, mais de manque de bon-sens. Cela reste mon avis, mais les arrestations multiples de la plupart des personnes nuisent à leur "héritage". Que ce soit ici dans ma région ou ailleurs, j'ai toujours eu du mal à considérer certains comme des Kings sachant que les flics les appelaient par leur prénom et qu'ils avaient des dossiers haut comme un bas de caisse en dépôt.

Malgré ce point, qui n'a rien à voir avec le livre, ce dernier est devenu pour moi le meilleur livre jamais sorti en France. Pour une raison simple: il est bourré de tags, et également de paires de Jordan. Des tags au marqueur, au Baranne, au cap d'origine, au fat-cap...des tags en veux-tu en voilà, les uns à côté des autres, dans des dizaines de couleurs différentes. Et ça ça reste, pour moi, le plus bel aspect du graffiti. Quand en plus chaque tag est sur-véner' comme un album de Public Enemy, l'addition fait tourner la tête, et mes yeux ont failli lâcher tellement ils tournaient dans tous les sens pour déchiffrer chaque rame dans son entier.

Degré, Kear, Frode, Azyle, la page 116 à elle seule vaut le prix du bouquin. Quant à Reck...Pfffiiiiioouuu!!! Ces années-là sont définitivement l'apogée du STYLE PARISIEN.

Parfaits de bout en bout, ces tags sont le summum, le point de non-retour, l'Apocalypse condensée dans 4 ou 5 lettres.

Autre point soulevé par la plupart des intervenants, sans la compét' le métro n'a plus la même saveur. Le métro parisien était une aire de jeu, un playground sur lequel tout le monde venait jouer, et tant pis pour les perdants, votre nom a disparu des mémoires!

Pour ce qui est de la partie "contemporaine"(2000 à aujourd'hui), force est de constater que les styles puent. Je ne peux même pas qualifier ça de styles en fait. Hormis quelques crews qui font le boulot(TPK et affiliés, MB/BIGS et affiliés) avec style et ambition, le reste est d'un mauvais goût sans commune mesure.

Bref, merci à Karim pour les 5 années que j'ai passé à attendre ce bouquin, ça en valait la peine, mon appétit insatiable pour la old-school a été rassasié...pour le moment!

samedi 7 mai 2011

lundi 2 mai 2011

Du thé avec des madeleines.


"ZEPHYR: The arrow... everybody's got their own arrow, I like that though. Various arrow, some guys had add on letter arrow that was like connection. Some people had different arrows just going right through their pieces."