Skeo VR6

Commençons par un double-whole-car sur un bon vieux jaune, histoire de se mettre en bouche:

Puis place aux mots, et aux photos, avec Skeo VR6.

Premier souvenir graffiti?

Fin 80-début 90, Montfermeil, cité des Bosquets, c’était des graffitis de "bandes" ethniques en conflit genre "S.Bola VS Negro" en gros "les rebeus contre les renois", avec des grosses têtes de renois diaboliques, des flammes, des tags de partout…Sacrée ambiance la région parisienne à cette époque,j’avais de la famille dans le coin et comme on y allait régulièrment, à chaque fois c’était une gifle dans le gueule.

Des blazes comme: Coler, Fare 370, Bozer, Mack.B, Guy, Nold, Foster, Marko, les P.19(Spyr, P.Ner...), Ideal, les OC(Vision, Rest…), les 3DT(Marko, Wean...)

Sur l’autoroute du Nord, le fameux pont bleu vers Aulnay "Garonor"(93 NTM, Vices et le Bugs Bunny avec ses flingues, la Porsche, un Nosé et Mack intérieur jaune…)

Une claque Magistrale !

J’me rappelle vaguement d’un reportage à la téloche aussi, on y voyait BDB sur Paris…

Dans le Nord, c’était à la même époque, Saint-André, je jouais au foot au stade Jean Caby, un local en béton au fond du stade avec un graff "Amor" rose et bleu, contour rouge avec une tête de cochon véner dans le O…j’en oubliais le ballon!

Et c’est là vraiment que tout a commencé…je me suis mis a observer ce qui se faisait sur la métropole: Edge, Sleek et ses autres pseudos, les LC(Aspik,Ters, Odycé…), Beck, les DRC(Mark, Kar2, Xéna, Tsar, Neron, Sky…), Faze, les ATK(York, Bany, Dyze...), Veze(ndr: qui est en fait "Verse" mais moi, comme d'autres, avont toujours cru que c'était "Vese"), Mask, Edwar et les MCA, etc…

Mon premier contact avec une spray remonte à l’enfance, mon père en possédait pour son taf, il sciait les bombes vides pour me donner les billes qu'il y avait à l’intérieur et j’allais jouer avec mes copains sur les plaques d’égouts(ndr: meilleur jeu d'enfance avec la chasse à l'homme)…par la suite à force de les voir traîner dans le garage, je lui en ai tapé une de temps en temps pour aller poser mes premiers essais de tags, des couleurs de merde…mais quelle éclate quand tu fais ça pour la première fois !

T’appuies, ça écrit sur les murs…c’est cool! Et puis on se faisait chier sec…donc c’est arrivé à pic cette affaire. Puis l’odeur…j’aimais ça…aujourd’hui un peu moins surtout quand t’en connais les risques.

Sinon je mémorisais les graffs que je voyais et j’essayais de les reproduire dans un cahier, notamment le clip NTM "Tout n’est pas si facile", avec mon vieux pote Smor, on avait enregistré le clip sur une K7 VHS et on faisait "arrêt sur image" pour recopier les Joey, Shen, 93Ntm…et ouais pas très glorieux mais fallait bien débuter …

A l'époque "venir sur Lille" c'était plus une aventure qu'aujourd'hui non? J'ai l'impression qu'les mecs restaient plus dans leurs quartiers...

Exact, surtout que nous pas de métro, le bus(le 3 et le 6) et dans les meilleurs moments, à pieds(un peu plus d’1h) mais comme la plupart du temps on était souvent "joyeux", ça passait…

Et puis c’était une jolie balade: les vieux tags du Vieux-Lille, les graffs sous le pont de l’écluse, les palissades oranges de la piste cyclable à Lambersart, le coin de la gare de St-André…ça regorgeait de blazes, de style…c’était cool.

Nos tags se limitaient à chez nous et les environs(Marquette, St André, Lambersart, Lomme, Wambrechies principalement) en 95 jamais on s’est dit qu’on allait déchirer le centre-ville ou aller taper des trains au Cul de sac ! Mais si on avait su…

Du coup on se faisait les palissades de la rocade A22 derrière chez nous, les voies ferrées du Pacot, le pont de « Dam », les Moulins de Paris, la mini-rocade d’Inter, les arrêts de bus…

Quand on allait sur Lille c’est parce qu’on avait entendu parler d’un zingam rue de la Clef "Noman’s Land", les mecs y vendaient des Sparvar, ou on allait à Paris/Texas chopper des baggys…sinon on chourait dans les magasins de brico sur Marquette/Wambrechies.

Puis chez nous i’avait des murs pour graffer, tagguer, pourquoi aller en "Ville"?!? Pour qui?

Nous ce qui nous intéressait c’était de voir nos graffs, nos tags tous les jours quand on trainait, quand on allait en cours…on était des sacrés p’tits cons à cette époque…

Et sans faire l’ancien de ouf, c’était un autre délire, je me préoccupais pas de savoir quelle ville de France ou quel métro européen j’allais pouvoir bien défoner, je me cherchais un style, des bases solides…et heureusement à cette époque, on avait de bonnes références sur les murs du 59.

Enfin j’prenais mon temps…

Avant de vouloir prétendre tout marave, il te fallait déjà un bon niveau car il n’était pas question de passer pour un "chabert" à côté des Sleek et compagnie.

Puis c’était comme ça de rester dans son secteur : les PPC et ATK à Lambersart, les Dersa, Sak, Foze…sur Lomme, Baze et Atome sur Lille Sud, les DRC et BAP/DNK sur Saint-André/Marquette/Wambrechies, les LC sur Lille, les DBA sur Roubaix…il n’y avait que Sleek et Edge que je voyais réellement partout.

Et puis il n’y avait pas encore cet engouement qu’ont peut retrouver depuis ces dernières années…

Le graffiti était une activité secondaire, ce n’était pas la préoccupation première, j’avais d’autres centres d’intérêts à ce moment là…je ne prenais pas vraiment ça au sérieux…

C’est venu un peu après quand j’ai rencontré Page…

Pour toi le graffiti allait de pair avec le Hip-hop, obligatoirement? Et aujourd'hui?

Ouais c’est vrai que c’était indissociable! Aujourd’hui encore même si mes goûts musicaux se sont étendus.

Un bon Group Home, Gangstarr, Mobb Deep, Masta Ace…ça te donnait le moral!!!

Obligatoirement non, tout dépend de comment tu vis ton « graffiti », je suis devenu plus tolérant. Tant que le mec fait bien son boulot…

Puis aujourd’hui, le graffiti a tellement changé…c’est devenu un sacré putain de bizness!

Quand c’est des mecs qui ont trainé leurs groles dans les dépôts, la rue…ça m’dérange pas, au contraire après des années de "galère", de bons et loyaux services…j’peux comprendre…après quand c’est le gars qui sort des Beaux-Arts ou d’écoles de design ou j’sais pas quoi…qui s’la racontent dans les galeries, expo…là ça m’dérange un peu plus…enfin c’est un long débat…

Le graffiti est devenu un art de bobo et a perdu ses lettres de noblesse, tout comme les autres disciplines d’ailleurs.

Le Hip-Hop j’en parle même pas! Heureusement que j’arrive encore à dénicher quelques pépites US de temps à autre…

Puis depuis quelques années, je me suis tourné vers la soul/funk(notamment les samples) car en fait i’a que ça de vrai !

Le rap français j’ai zappé total ! j’suis resté kéblo dans les années 90(Label Night and Day, Opération Coup de Poing, Invasion, Nouvelle Donne, Aktivist, Lunatic, Time Bomb, X-Men, La Cliqua, Mafia K’1 Fry, Less' du Neuf, Express.D, TSN, Ministère AMER, Ekoué, Democrates D…la bonne époque quoi…)

La différence majeure entre le Nord et le Sud?

Le soleil et la Méditerranée bien évidemment!!! C’est vrai que ça mets le moral mais après ça suffit pas…car quand t’es à la dèche, ça résoud pas tes problèmes. Par contre si t’es blindé, i’a de quoi s’amuser.

Après c’est vrai aussi que des fois ça manque un peu de convivialité et de simplicité…mais i’a quand même de bonnes équipes et de bonnes rigolades.

Niveau graffiti, je suis arrivé vers 2003 sur Nice, c’était bien pété! J’étais même étonné, je m’attendais pas à ça. Vers 2006, il y a eu une campagne de nettoyage sévère et depuis ça a bien changé, une grosse partie du patrimoine niçois a disparu. La côte d’Azur a une image à préserver et un tourisme de luxe à assurer, pas question que des vandals prennent possession des lieux. Enfin i'a quand même des mecs qui lâchent pas l’affaire. Puis i’a toujours des bons plans pour les connaisseurs ;)…

Après bizarrement i’à Marseille 200 bornes plus loin, là-bas par contre c’est vraiment ravagé! Même s'ils commencent à nettoyer certains secteurs depuis quelques temps, ça reste toujours bien pété.

Les noms que tu retiens plus de 15ans après?

Sleek, Frez, Keyz, Stor, Trane, Page, Cobra, Skeme, Shame, Dondi, Mode 2, T-Kid, TC5, Zomby, les DDS, MOAS…des classiques mais que des valeurs sûres.

A la sortie de l'album de Lunatic Skeo BP était passé à Lille dans l'entourage du groupe, quelle était ta position par rapport au Skeo parisien? Défendre ta légitimité ou abandonner ton nom?

Ah celle là je l’attendais! Alors mon blaze, une bonne fois pour toute, j’l’ai pondu moi-même! J’ai pas eu besoin de pomper qui que ce soit.

Après un peu plus de 15 ans d’activisme, il était temps que je mette les pendules à l’heure pour les mauvaises langues et les ignares…

À nos "grands" débuts de basketteurs, quand on arpentait les playgrounds vers les 94/95, le groupe "Sléo" sortait "je lance, lance les dès et le jeu peut commencer…", j’l’avais en tête et je m’amusais à tagguer "Sléo" sur les poteaux de basket.

Je savais que le "K" était une putain de lettre, du coup c’est devenu SKEO.

Comment j’pouvais savoir à cette date, qu’il y en avait déjà un sur Paris? Pas de net, ni trop de mags…Quand j’étais gamin, j’allais que très rarement sur la capitale, ma famille était en banlieue…enfin bref, ça fait genre je me justifie, mais je profite de mon p’tit passage sur le blog à Top Gun pour mettre les points sur les I, les barres sur les T…tu connais la musique…

Alors une bonne fois pour toute : i’a aucun pompage, c’est juste une pure coincidence, j’ai kiffé point barre.

Plus tard j’ai appris par des collègues parisiens, qu’il y avait un Skeo à Panam’…pour moi c’était trop tard j’étais déjà imprégné par ce blaze.

Pendant un p’tit moment je mettais "2" derrière, puis après j’ai lâché l’affaire, je ne prétends pas être le n°1, ni le n°2. I’a Skeo BP et Skeo VR6.

Et de mémoire t’avais un Skeo aussi du côté de Grenoble, donc…

La comparaison va en faire rire plus d’un, mais à NYC, y’avait bien Seen UA et Seen TC5, dans la même ville et ça les a pas empêché de faire leur boulot…crois moi que des exemples si on cherche bien on en trouve pleins(des Funk et j’en passe…)

Le truc c’est que Lille-Paris c’est pas bien loin et du coup la comparaison était facile et flagrante en même temps, je le nie pas.

Mais chacun son vécu, son parcours…

D’ailleurs j’respecte son taf, j’reconnais que le mec, il taggue, i’a rien à dire...

Que siginifiait BAP? Bande A Part?

Ouais c’est ça, on était 4 bons srabs, tout le temps ensemble(Dropé, Nasdy, Many2 et moi-même), le graff n’intéressait que moi dans l’équipe, un peu Many2…alors je tagguais dans le quartier, aux alentourq, je représentais mon équipe…on avait d’autres ambitions à ce moment là….

Comme je l’ai dis précédemment, le graff n’était pas la priorité: on passait les week-ends à Breda, on sortait en boîte en Belgique et dans le 6.2, on allait bouffer des kebabs à 3h du mat’ rue Masséna, on trainait sur Lille, on s’mettait bien...des délires de jeunes lillois quoi!

Alors quand les collègues étaient pétés dans la voiture au p’tit matin, moi j’avais toujours un peu d’énergie et quelques sprays pour aller faire un p’tit graff ou des getas…

Tu étais "plus ou moins" DNK de force, mais surtout Skeo, puis avec VR6 tu as enfin été "impliqué" pleinement dans un crew. Quel a été le déclic?

Le déclic c’est avec Page(Enfoiré au passage !) quand on a décidé de se mettre réellement au boulot.

On avait fait chacun nos armes dans notre coin :

-moi avec les DNK(surtout avec Kecy, le Ganja Gang) et les PPC(dédicaces: Exey, Croma, Bany, Zole 2, Zboubi…)

-Page avec les LSD de Karo, Mastar…

Par le biais d’un mec de Bâtir, on s’est rencontré et ça a pris. On n’avait pas forcément grand-chose à voir tous les deux, tant physiquement que culturellement seulement la passion du graffiti...

Deux passionnés avec des influences et styles différents mais une même envie: "Représenter" et surtout s’exporter.

Ce qu’on a fait pendant un bon p’tit moment.

Page…putain de graffeur, avec toujours une p’tite phrase(punchlines comme ils disent), des phases de fous, de l’application sur chaque trait, chaque tag, une p’tite esquisse, un vélo pourri…et surtout sa bouteille d’eau!

J’avais de bonnes discussions avec, c’est un mec cultivé, posé...il avait des délires de ouf des fois! J’ai pas mal d’anecdotes…sacré Gepa…un bon gars et très bon photographe par la même occasion.

De là on s’est mis à charbonner, de ce fait on a commencé à croiser les BAC au zingam 'Killaz records' tenu par Shug.

A ce moment là, c’était le repère des loustics(BAC, TMC, CDT…) puis aussi des Aspik et autres consorts de sa génération.

On s’est mis à bouger sur Lille, le 59, le 62, la Belgique…

Les BAC se sont affiliés avec les VR6 qui venaient d’arriver sur Lille, de là on a bien sympathisé avec Resto, Moha et les membres des BAC (Acro, Keyz, Benz, Sore…)

Est arrivée l’enquête de Versailles(2001) et le beau sergent au nom d’oiseau, je ne faisais pas parti des concernés, mais ça a fait du ménage dans l’équipe et dans le réseau lillois.

Ca a mis un p’tit coup de pression mais ça n’a pas duré longtemps…à cette époque le Q.G c’était Coma Sound Kartel tenu par Proze VDP/C4.

Du coup les "vrais" BAC de l’époque ont disparu pour laisser place aux VR6, et on connaît la suite…

Un peu plus tard comme on trainait tous ensemble avec les DNK, on s’est affilié. Là on a commencé à voir plus gros, des p’tits voyages en Europe. Une partie de l’équipe dans le Nord et une autre dans le Sud, puis quelques recrues…

Ce qu’on retiendra de l’histoire du graffiti à Lille(pour l’instant), c’est Sleek et les VR6, vrai.

Stor a ramené quelque chose de frais qui manquait au milieu du graffiti lillois et puis l’équipe, en plus d’être des potes, c’est pas des bras cassés les mecs, entre les Keyz, Page, Stor…fallait essayer d’être au niveau et c’était chaud !

Je sais que je viens de lâcher un pavé dans la mare mais c’est la vérité, notre vérité et celle des gens qui sont objectifs.

Qui dira le contraire à part les haineux et les jalouses ?

J’peux paraitre prétentieux, mais je l’assume car je ne le suis pas, ceux qui me connaissent dans la vie le savent.

C’est sur que c’était pas les styles "fashion" d’aujourd’hui mais i’a 10 ans, on était présent partout, sérieux(ville, roulant, VF…) Un peu moins de nos jours car la concurrence est devenue plus équipée, informée, organisée…l’équipe est éparpillée un peu partout et puis pour beaucoup d’entre nous, la "vraie vie" nous a rattrapé!

On est d’abord avant tout un crew de srabs, on a jamais cherché à être "bogoss", à passer dans les magazines, sucer des gens pour des plans ou leur notoriété…c’est pas le style de la maison.

Pourtant on a de quoi faire un truc sympa….

Patience, on n’a pas encore fini de parler de nous…

Après, ici, sur le blog à Top Gun, si j’me suis permis d’parler, c’est d’une part car je connais le "fond" de mon interlocuteur, c’est un vrai passionné et j’apprécie son blog.

Puis de deux, car je voulais rétablir certaines vérités. (Une pensée pour les langues de catin sur BPM et autres forums…)

Tes influences/goûts à l'époque? Aujourd'hui?

Mes influences à l’époque, c’était Paris et sa banlieue des années 90 principalement, NYC à travers Subway Art, Spray Can Art, et Paris Tonkar: un monstre…quelques revues qu’on "empruntait" au Furet ou à la FNAC(Graphotism…)

Des blazes j’en ai a foison, i’en a trop pour les citer, c’était des grandes claques le cul posé à l’arrière dans la 309 du daron sur le périf’ parisien, walkman K7 avec des gros écouteurs en mousse orange sur les oreilles, du bon son des 90’s (De La Soul, Guru/MC Solaar, Sages Po’, Naughty by Nature, Moda et Dan, Fabe…), casquette, chemise de baseball, Patrick Ewing aux ieps, et c’est parti !

J’étais comme un gosse au Disneyland du Graffiti !

Le p’tit gars du Ch’Nord, habitué aux pavés, aux briques, aux champs...là c’était le béton pur et dur et voir ses graffitis, plein de couleurs avec des lettres qui te frappent le cerveau, des B.Boys, le périf’, les RER, du chrome partout…ambiance urbaine de ouf..!

Tu sens qu'il se passe des trucs, ça bouillonnait dur dans ma p’tite tête de jeune fion! Haha.

Bref j’ai été captivé par cet environnement et j’ai vite compris que c’est ça que je voulais faire, contribuer au mouvement Hip-Hop haha!!! Eh ouais je sais, c’est ringard de nos jours.

Aujourd’hui, incontestablement l’Allemagne!

J’ai mis du temps à m’intéresser mais c’est vraiment des tueurs! Du style, du sérieux, de l’organisation, de la maitrise…quel que soit le support! J’pense à des mecs comme les CMD, Green, Nomad, Acid79, Azur, Kash 7S…et bien d’autres car ils sont nombreux…

C’est vraiment les meilleurs en Europe, à mon goût.

En France de nos jours, i’a quelques noms qui me viennent à l’esprit, NAV, SK/9Z, de là à dire qu’ils m’influencent, je ne pense pas mais j’apprécie ce qu'ils font. Disons que ça fait du bien de voir du graffiti !!

Vers 99-2000, c’était plus l’école parisienne notamment les TPK, WIB…les LT27 aussi…

Dédicaces :

Resto(Pastore !), Moré(bien les veuchs ?), Zekey(King of Style), Kesmor(ah d’accord !), Nekus(La teigne!), Pablito(Yo,yo,yo…), Kams(Gossbo gros!), Sergent Romaille(Vas-y Freestyle Gros!), DJ Oper(DK poto!!!), Zazzy(l’Véner), Nasser, Zypo, La Poule, Jojo, Gued’1, Worms Dalvan, le vieux Gepa! Rash(si t’as pas de money, t’as pas de friends!), Many 2(FBI porté disparu), Dropé(Potougal!!!), Resca(bien Yéka!!!), Exey(Pacot Style)…

Skedè, Rico, Rera, Cresa, Jopops(ha les vieux catchs tu vois quoi !!) Kedo, Netra.

Nowe, Teklin et son équipe…

Et tous les mecs qui bossent et qui en font pas des tonnes…

Du Nord Konar!!! Fuck les balances et les jalouses!!! Vandalz Rodéo Poto !!!

Une pensée pour Samir (RIP)…